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PAYSAGE NOUVEAU
L'IMPROBABLE VICTOIRE DE L'ATHEISME
On connaît les "effets d'annonce" en politique : lorsqu'un homme politique se propose de prendre quelque mesure anodine qu'il tient à faire passer pour importante, il s'arrange pour produire l'une de ces mises en scène que les techniciens de la communication, devenus partie intégrante de la vie politique, s'ingénient à rendre efficace. Le bruit provoqué par l'annonce est en l'occurrence plus important que la réalité, ou plutôt il est la réalité même. On peut se demander, toutes choses étant égales par ailleurs, si le même phénomène ne s'est pas produit dans la vie intellectuelle en ce qui concerne l'avenir de la religion. Beaucoup avaient prédit comme inéluctable la disparition des religions, ou proclamé sous une forme ou sous une autre la "mort de Dieu". On annonçait ainsi le règne de l'athéisme, mais c'est la prolifération des sectes qui est venue. On pensait en avoir fini avec les vieux rêves de l'au delà, et c'est le cauchemar des croyances les plus folles qui devient obsédant par leurs méfaits bien actuels. On postulait que les hommes se satisferaient d'une existence réconciliée avec elle même, telle que l'on irait à la chasse le matin et à la pêche l'après midi, et c'est le choix de suicides collectifs pour rejoindre quelque planète bienheureuse qui fait de temps en temps la une des gazettes. On croyait avoir enfin libéré le champ social et politique des tentatives d'accaparement religieux, et ce sont les fondamentalismes qui prétendent haut et fort imposer en tous domaines leur loi (ou celle de Dieu).
Formules assurément trop rapides, mais qui dans leur tranchant même peuvent indiquer un changement de climat. L'athéisme n'a ni l'extension massive attendue ni l'attrait de l'évidence qu'on avait prophétisés un peu vite, une fois discréditées les religions, et plus largement l'attitude religieuse comme telle.
Le doute qui frappe toute idée générale ou généreuse (justice, ordre mondial nouveau, solidarité entre peuples, ...), trouve une source féconde dans le sentiment largement partagé d'une profonde impuissance de nos sociétés à résoudre les problèmes lancinants qui les assaillent. L'illusion selon laquelle, avec quelque effort et beaucoup d'intelligence pratique, l'humanité résoudrait tous ses problèmes a fait long feu. Tout se passe comme si devenait obsédante la présence du mal, et d'un mal si envahissant qu'il paraît invincible.
Dans ce contexte, on comprend qu'on puisse prétendre que nous sommes sortis de l'ère de l'optimisme rationaliste, véhiculé par les avancées scientifiques et technologiques. Non seulement celles ci semblent marquer le pas, mais le progrès lui même peut porter des menaces. Les possibilités nouvelles de la médecine ont fait progresser spectaculairement l'espérance de vie, mais à quoi bon si c'est pour prolonger jusqu'à un âge avancé des vieillards accablés de dégénérescences de toutes sortes, devenus un poids pour eux mêmes autant que pour les autres ? Est il sûr encore que les recherches en biologie ouvrent un avenir heureux à l'humanité, si c'est pour multiplier les clones humains ?
Non seulement donc le doute s'insinue dans les esprits concernant cette équation séculaire qui pose une équivalence entre développement des connaissances scientifiques et progrès de l'humanité. Ce qui est en cause, c'est une certaine idée du progrès, c'est à dire une montée progressive, cumulative, linéaire, additionnant nécessairement le positif et se délestant non moins nécessairement du négatif. Nous ne pouvons plus croire à la liaison intrinsèque entre multiplication des connaissances et montée morale de l'humanité.
La crise profonde des systèmes d'éducation met en cause toute une idéologie du progrès à travers la transmission de ses savoirs, savoir faire et valeurs aux générations futures. Or, si crise il y a au niveau des savoirs, que dire des valeurs ou des références ultimes qui permettent de donner sens à la vie individuelle et collective ? Les injonctions réitérées de réintroduire la morale à l'école ont quelque chose de pathétique, surtout quand elles prennent la forme d'un appel à une morale civique dont peu savent quel en est le contenu.
Il n'est donc pas exagéré de penser que l'école constitue
un peu partout dans les pays démocratiques le lieu où se condense
la crise du rationalisme. Faut il tout à fait s'étonner que
de lieu de paix et de promotion humaine, elle devienne souvent l'arène
des violences et des maux qu'une société ne parvient pas à
juguler ?
L'ampleur de la crise aurait dû laisser le champ libre aux religions.
Le moins qu'on puisse dire est qu'il n'en est rien. Ni religions ni sentiment
religieux ne sortent indemnes de la crise. Sur les grandes religions mondiales
se développent des symptômes inquiétants, et le sentiment
religieux lui même trouve des modalités d'expression souvent
aberrantes.
UN CATHOLICISME MINORITAIRE
Les statistiques le montrent : la fréquentation du culte catholique et la pratique des sacrements (baptême des enfants, mariage surtout) sont en baisse constante sur une période temporelle longue, tandis que plus largement le sentiment d'appartenance à l'Église ne cesse de diminuer, en particulier dans les couches les plus jeunes de la population. À travers cette distance, c'est très largement l'univers de la foi, croire en Dieu par exemple, qui devient étranger et insignifiant. Ces données globales peu contestables permettent de parler d'une minorité à l'intérieur de la nation, si par là on entend les catholiques qui ont un rapport étroit avec leur Église et qui adoptent le comportement pratique correspondant.
Or, tout se passe comme si l'opinion publique continuait à considérer le catholicisme comme majoritaire : il l'a été dans le passé, on a du mal à considérer qu'il n'exerce plus son influence ancienne dans l'actualité ; il reste présent, voire dominant, dans notre paysage géographique et culturel (églises au centre de nos villages, noms chrétiens donnés à des rues et des localités, jours fériés pour les grandes fêtes liturgiques, ...). On en conclut qu'il reste une force dominatrice intacte. On le crédite en fait d'une place et d'une influence disproportionnées par rapport à la réalité, même si, bien entendu, l'imaginaire doit être pris en compte et pèse d'un poids souvent sous estimé dans les jugements concrets portant sur l'actualité.
Cette situation est celle d'un porte à faux. Ainsi, pour ne prendre qu'un exemple souvent répété, quand des commentateurs sont à court d'explication, ils trouvent crédible d'affirmer que la faible place des femmes dans la vie publique en ce pays tient évidemment à notre culture catholique ; les mêmes expliquant d'ailleurs, quand cette thèse les arrange, qu'il y a belle lurette que le catholicisme n'exerce plus d'influence sur les esprits. Mais la répétition fournit un principe d'explication reposant, et il va tellement dans le sens des préjugés courants qu'il confère à des analyses paresseuses un parfum de scientificité.
On accuse même l'Église de ce dont elle n'est pas responsable. On serait donc tenté de dire avec Blaise Pascal " Qu'ils apprennent au moins quelle est la religion qu'ils combattent avant que de la combattre "... En un temps où le plus lointain, le plus exotique et le plus bizarre sont a priori valorisés, il est certain que nos traditions propres souffrent d'une désaffection et d'un discrédit presque inéluctables. Cela fait même partie d'une illusion typiquement moderne que de se croire sans traditions. Mais en regard d'une telle illusion, comment faire admettre que nos traditions religieuses pourraient contribuer pour leur part à alimenter nos discussions démocratiques...
On le voit donc si le début de ce nouveau millénaire ouvre assurément sur un paysage nouveau - bien des données ont changé - d'innombrables préjugés demeurent, qui grèvent lourdement la cause de la religion. Et ils trouvent malheureusement dans l'Église même de quoi s'entretenir envers et contre tout.
René Le Ruyet, recteur
Ne
jette pas de pierre dans la source |
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L'ÉTÉ
Un temps de ressourcement
humain et spirituel
Les vacances, c'est vivre en plénitude le moment présent, sans vouloir, coûte que coûte, remplir tous les instants. De vraies. vacances Les vraies vacances ne négligent pas le corps, tant il est vrai que l'être humain est indissolublement corps, cour, esprit et âme. Quand le corps se détend, l'esprit devient plus alerte et l'on se fait plus disponible à l'autre : conjoint, enfant, parent, étranger, Dieu... Pour mettre le corps et l'esprit en vacances, la nature est bien la meilleure alliée. Mère nature Si les Français préfèrent la mer c'est parce qu'elle est le lieu de la renaissance. En sortant de l'eau le corps trouve quelque chose de magique : on se sent lavé, léger, neuf, détendu, réconcilié disponible. La campagne peut donner les mêmes sensations de calme, de beau, de parfumé.à condition, de laisser envahir par la nature foisonnante ! Commencer par changer son attitude : ne pas dire "prendre le chemin mais se laisser guider par le chemin !!!" Des enfants qui cherchent des racines Si l'on va chez le grand père au fin fond de la campagne. si l'on séjourne en famille ou chez des amis dans une région encore quelque peu sauvage, naturelle. il est possible d'y trouver une paix intérieure. un peu de bonheur simple, le rythme paysan de nos origines. Attendre la pluie, le soleil. se soumettre à Dame Nature. Heureux les enfants qui peuvent arracher les mauvaises herbes du jardin avec Mamie, allumer un feu de cheminée avec Grand papa, sculpter un morceau de bois avec papa ou faire un herbier avec maman. Il faut profiter des vacances pour contrebalancer le royaume du virtuel et du zapping. Les enfants ont besoin d'apprendre à regarder les étoiles ou une fleur des prés, à construire quelque chose avec les adultes. Et quelquefois, en plus c'est beau !!! "Dis, Mamie, montre-moi encore plein de choses qui ne servent à rien !" Les créations personnelles sont dévalorisées car on trouve de tout dans le commerce ! Les parents ont également envie d'entraîner leurs enfants dans des découvertes culturelles. Alors c'est l'occasion d'aller aux fêtes villageoises qui révèlent la saveur d'une époque où la vie et le travail étaient liés à la fête et où le côté religieux donnait à la vie une note de mystère ! Aller à un pardon, marcher vers un chapelle de montagne ou ailleurs ou visiter une cathédrale. sont autant d'activités riches en souvenirs autant pour les parents que pour les enfants. Tous ces tas de cailloux bien rangés ont une histoire. des hommes ont transpiré pour les poser, ils les ont arrosés plus d'une fois, ils ont sans aucun doute fait la fête. |
La catéchèse des pierres Les gens qui entrent dans une cathédrale, une église ou une chapelle franchissent un seuil. A l'extérieur les vitraux sont gris et, mais à l'intérieur, ils deviennent éblouissants de couleur et de lumière. Franchir un seuil, c'est toujours difficile, mais nous sommes récompensés quand la lumière et la beauté se révèlent. Seul en vacances Pour ceux qui traversent des moments douloureux, le changement des habitudes et des obligations crée parfois un douloureux sentiment de solitude, en laissant trop de vide autour de soi. Pour ceux qui vivent leur célibat comme un manque, les vacances font parfois émerger une telle détresse intérieure que certains préfèrent continuer de travailler Mais pourquoi ne pas oser des vacances "voyage", ou "découverte". les offres sont nombreuses et à tous les prix : marches découverte ou à thème, visites organisées. Il existe aussi des séjours de repos et de nature, de partage. Bref, que l'on soit célibataire ou non, les occasions ne manquent pas de passer des moments riches et forts heureux ! Il est toujours possible de choisir la version "consacrer du temps
aux autres", ou la version "s'occuper de soi". Alors si
vous vous sentez seul, sortez vite de votre coquille, il y a sûrement
une proposition qui correspond à vos aspirations. Temps libre, soleil et beauté environnante sont des alliés sûrs pour se refaire une santé et réveiller les relations intimes. Une retraite familiale Près des monastères ou couvents. des séjours qui sentent les vacances avec repos, détente, soleil, nature, patrimoine, rencontres, solitude... peuvent être autant des moments riches pour se sentir heureux. Nous sommes créés pour le bonheur Dieu aime les vacances De
plus en plus de religieux et surtout des religieuses proposent des séjours
souriants pendant les vacances. "Pas de vacances pour le bon Dieu", disait on autrefois où l'on voyait se profiler le spectre des obligations (messe, prières,...). Aujourd'hui on dit plutôt : "Mettez vous vraiment vacances, et vous aurez plus de chance de rencontrer Dieu." La vie chrétienne n'est pas un parcours du combattant au plus méritant. .il commence plutôt par le repos dans les bras de Dieu. Sans oublier celles et ceux qui doivent travailler pour le repos des autres ! Claude
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VACANCIERS,
JE VOUS SOUHAITE LA BIENVENUE
La marée noire causée par l'Erika vous avait peut-être dissuadés de revenir chez nous l'été dernier. Vous voilà de retour. D'autres vacanciers qui ne connaissent pas encore notre région vous ont rejoints. Que vous soyez ou non de nos fidèles visiteurs, je vous dis : "Vous êtes les bienvenus ; nous sommes heureux de vous accueillir".
Sous la plume de Jean Sullivan
Le passage suivant de "Parole du passant" de Jean Sullivan m'est revenu à l'esprit, en pensant à votre arrivée et à votre séjour parmi nous : "retour à l'enfance, à l'air natal : telles sont les vacances, même quand on n'a plus de village natal. Mais la campagne, avec ses champs, ses arbres, toute une vie innocente a quelque chose de maternel qui nous permet de retrouver notre vérité de créature. La mer est un langage directement branché sur le corps. L'être humain fait retour à ses origines. Les vagues rythment le battement du sang. L'iode, les embruns dilatent. Savez-vous qu'il y a des aubes ? Avez-vous jamais marché à l'aube le long de la mer, dans une forêt ? Vous êtes seul, vous pouvez revenir à l'essentiel, vous interroger sur la vie que vous menez. C'est le premier matin du monde".
A la découverte d'un riche patrimoine sacré et profane
Vous ne vous lasserez pas, en effet, de vous promener dans nos campagnes "sur les routes désertes, en baissant les yeux sur l'herbe et les fleurs des champs, en baguenaudant sur des chemins de terre", comme l'écrivait aussi Jean Sullivan. Vous découvrirez de magnifiques paysages en vous enfonçant à l'intérieur de notre terre. Vous tomberez en admiration devant l'une ou l'autre de nos vieilles chapelles. Il en est qui sont nichées au creux des vallons. Nos ancêtres nous ont légué un riche patrimoine religieux. Les chrétiens d'aujourd'hui ne l'ont pas oublié. Nos multiples "pardons" en témoignent, où se mêlent harmonieusement le sacré et le profane. N'hésitez pas à y participer.
Mais c'est sans doute la mer, notre mer, qui vous a attirés. Elle vous offre mille possibilités de détente paisible ou de navigation de plaisance. Nos plages sont belles. Nos rivages sont d'une étonnante variété, les uns sauvages, les autres pleinement "civilisés".
A la rencontre de ceux qui vivent en Morbihan
Partez aussi à la découverte de la vie des hommes et des femmes qui vivent en Morbihan. Nos agriculteurs traversent de dures crises, parfois jusqu'au désespoir. Le métier de marin pêcheur reste rude et dangereux. Nous sommes fiers de notre culture. Nous aimons danser. Nos musiques ont quelque chose de mélancolique, de prenant aussi. Puisse tout cela changer votre regard sur vos propres existences.
Des vacances sous le regard de Dieu
Puisse aussi le temps que vous passerez parmi nous, vous permettre de vous détendre, de vous reposer, de refaire vos forces pour affronter un nouvel avenir. "Venez à l'écart, et reposez-vous un peu" (Mc 6,31), disait déjà le Christ à ses apôtres. Que se crée en vous un espace d'intériorité, de silence et de paix pour qu'une voix venue d'ailleurs, venue d'un Autre, puisse s'y faire entendre Donnez du temps à la prière, beaucoup de temps, plus que d'habitude. Mettez-vous à l'écoute de Dieu, qui vient nous parler dans sa Parole, dans les personnes et dans les évènements.
Passez de bonnes vacances. Dieu vous accompagne.
+
François-Mathurin GOURVÈS
Évêque de VANNES
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LES TEMPS FORTS DE L'ANNÉE DE CATECHESE
17
JUIN
3
JUIN
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17
JUIN
22
AVRIL
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EXTRAIT DE LEUR CREDO : Je crois que Dieu est le Créateur et qu'il est présent en toute création. Je crois que Dieu a une Alliance avec les hommes et que cette Alliance est une histoire d'amour. Je crois en Jésus-Christ qui est venu sauver les hommes. Je crois que l'Esprit Saint est une force qui nous rassemble pour témoigner de la Parole de Dieu. Je crois que l'Esprit Saint est présent en nous tous |
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ET SI C'ETAIT VRAI...
Elle se décida à lui raconter, une histoire, un jeu pour le distraire, dit elle. Elle lui demanda d'imaginer qu'il avait gagné un concours dont le prix serait le suivant. Chaque matin une banque lui ouvrait un compte créditeur de 86 400 euros. Mais tout jeu ayant ses règles celui-ci en aurait deux : - La première règle est que tout ce que tu n'as pas dépensé dans la journée t'est enlevé le soir, tu ne peux pas tricher, tu ne peux pas virer cet argent sur un autre compte, tu ne peux que le dépenser, mais chaque matin au réveil, la banque te rouvre un nouveau compte, avec de nouveau 86 400 euros. Deuxième règle : la banque peut interrompre ce petit jeu sans préavis ; à n'importe quel moment elle peut te dire que c'est fini, qu'elle ferme le compte et qu'il n'y en aura pas d'autre. Qu'est-ce que tu ferais ? Il ne comprenait pas bien. - C'est pourtant simple, c'est un jeu, tous les matins au réveil, on te donne 86 400 euros, avec pour seul contrainte de les dépenser dans la journée, le solde non utilisé étant repris quand tu vas te coucher, mais ce don du ciel ou ce jeu peut s'arrêter à tout moment, tu comprends ? Alors la question est : que ferais-tu si un tel don t'arrivait ? Il répondit spontanément qu'il dépenserait chaque dollar à se faire plaisir, et à offrir quantité de cadeaux aux gens qu'il aimait. Il ferait en sorte d'utiliser chaque centime offert par cette "banque magique" pour apporter du bonheur dans sa vie et dans celle de ceux qui l'entouraient, "même auprès de ceux que je ne connais pas d'ailleurs, parce que je ne crois pas que je pourrais dépenser pour moi et pour mes proches 86 400 euros par jour, mais où veux-tu en venir ?". Elle répondit : "cette banque magique nous l'avons tous, c'est le temps ! La corne d'abondance des secondes qui s'égrènent !" Chaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86 400 secondes de vie pour la journée, et lorsque nous nous endormons le soir il n'y a pas de report à nouveau, ce qui n'a pas été vécu dans la journée est perdu, hier vient de se passer. Chaque matin cette magie recommence, nous sommes crédités de 86 400 secondes de vie, et nous jouons avec cette règle incontournable : la banque peut fermer notre compte à n'importe quel moment, sans aucun préavis : à tout moment la vie peut s'arrêter. Alors qu'en faisons-nous de nos 86 400 secondes quotidiennes ? " Cela n'est-il pas plus important que des euros, des secondes de vie ?" Depuis son accident elle comprenait chaque jour combien bien peu de gens réalisaient comment le temps se compte et s'apprécie. Elle lui expliqua les conclusions de son histoire : "tu veux comprendre ce qu'est une année de vie : |
pose la question à un étudiant qui vient de rater son examen de fin d'année. Un mois de vie : parles-en à une mère qui vient de mettre au monde un enfant prématuré et qui attend qu'il sorte de sa couveuse pour serrer son bébé dans ses bras, sain et sauf. Une semaine : interroge un homme qui travaille dans une usine ou dans un mine pour nourrir sa famille. Un jour : demande à deux amoureux transis qui attendent de se retrouver. Un heure : questionne un claustrophobe, coincé dans un ascenseur en panne. Une seconde : regarde l'expression d'un homme qui vient d 'échapper à un accident de voiture, et un millième de seconde : demande à l'athlète qui vient de gagner la médaille d'argent aux Jeux Olympiques, et non la médaille d'or pour laquelle il s'était entraîné toute sa vie. La vie est magnifique et je t'en parle en connaissance de cause, parce que depuis mon accident je goûte le prix de chaque instant. Alors, je t'en prie, profitons de toutes ces secondes qui nous restent." MARIE Marie
des chemins et des routes Marie
des haltes et des sanctuaires, Tourne
nos regards vers ton Fils
"Ne
pas se faire de bien, c'est une manière de se faire du mal." |
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ECHOS DE LA SORTIE PAROISSIALE Le samedi 23 Juin, enfants de chour, enfants de première communion et ceux de Profession de foi, accompagnés de quelques adultes, prennent le car en direction de Carentoir, pour la visite de la ferme du monde, à quelques kilomètres de la Gacilly. L'aménagement de ce parc de 25 ha de bois et de prairies permet d'approcher et d'observer des animaux des 5 continents vivant en semi liberté. Et les enfants ont eu tout loisir pour toucher, câliner et nourrir leurs amies les bêtes sous l'oil attentif du personnel, composé en grande partie de travailleurs handicapés, du centre d'action par le travail. Paulette et Serge Temey, les responsables du centre, que les Locoalais connaissent bien, nous ont réservé un accueil privilégié : apéritif, dégustation de confitures de lait et de miel, baptême à poney pour les plus jeunes, tous les ingrédients pour passer un journée agréable. Mais laissons Charlène et Elodie nous donner leurs impressions. "Nous avons vu des animaux qu'on ne voit pas chez nous. Ils sont soignés et nourris par des handicapés qui ne peuvent pas travailler en entreprise. La balade en petit train était super et nous a permis de voir les animaux de près et même de les caresser. Le village breton avec ses vieux métiers nous a beaucoup intéressés. Au retour, il y avait de l'ambiance dans le car, on a chanté au micro. C'était vraiment une belle journée !" Ces quelques propos gentils et encourageants recueillis au retour : - Merci pour cette super journée et tout ce qu'on a fait ! (Marion) - Merci pour cette belle sortie et aussi pour la promenade en train. (Noémie) - Dans le petit train, c'était super ! (Caroline) - Merci à notre recteur qui a été très gentil d'organiser cette sortie. (Stéphanie) - Merci, c'était excellent, on a vu beaucoup d'animaux du monde entier. - A la prochaine, j'espère. (Arnaud) Echos recueillis par Georgette |
"Je connais des bateaux" Je
connais des bateaux, qui restent dans le port, Je connais
des bateaux, qui oublient de partir, Je connais
des bateaux, tellement enchaînés, Je connais des bateaux, qui s'en vont deux par deux, Je connais
des bateaux, qui n'ont jamais fini, Je connais
des bateaux, qui reviennent au port, Je connais
des bateaux, qui reviennent toujours, Mannick Ne craignez pas d'être lent, craignez seulement d'être à l'arrêt. Proverbe chinois Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants. Léopold Sédar Senghor |
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Baptêmes
Obsèques
Horaire des messes dominicales
Pardons
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"A celui qui s'arrête en ce lieu"" Tu es entré dans cette maison où Dieu habite. Qui
que tu sois, Il t'accueille, Que
ton passage en ce lieu Prière
mise à la disposition de ceux qui entrent dans la chapelle Notre
Dame-des-Anges,
"Le temps se venge toujours de ce qu'on fait sans lui." Lao Tseu
Paul Valéry
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